Joël Le Scouarnec,à la cour criminelle du Morbihan,à Vannes,le 13 mai 2025. SERGIO AQUINDO POUR « LE MONDE » [Avertissement de lecture : cet article comprend des descriptions susceptibles de choquer]
Pour comparaître à son procès,Joël Le Scouarnec avait récupéré le sac où étaient empaquetées les restes de sa vie d’avant,du temps où il était chirurgien : quelques chemises,des pulls,un manteau,tout ce qu’il avait de plus présentable,pensait-il. C’était la première fois qu’il ouvrait de nouveau ce sac depuis son incarcération,en mai 2017. L’odeur lui avait sauté au visage,innommable,si puissante qu’elle en paraissait vivante. A l’époque,elle faisait tellement partie de lui qu’elle suffisait à signaler sa présence pour ses collègues de l’hôpital de Jonzac,en Charente-Maritime. Lui s’en délectait.
En presque trois mois de procès,durant lequel Joël Le Souarnec,74 ans,comparaît à Vannes pour viols et agressions sexuelles contre 299 patients essentiellement mineurs,la cour criminelle du Morbihan a fini par s’aventurer pas à pas sur cette période à Jonzac,les dix dernières années du chirurgien en liberté. « Votre descente aux enfers »,a lancé à l’audience son avocat,Maxime Tessier,avant d’ajouter aussitôt,tourné vers le box : « Même si je sais que vous n’aimez pas m’entendre dire ça. »
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