Une Renault Twingo en cours de transformation en véhicule électrique,dans le premier atelier de Lormauto,à Hermival-les-Vaux (Calvados),le 26 janvier 2023. LOU BENOIST/AFP Sur le papier,l’aventure Lormauto cochait toutes les cases. Dans la réalité,ce projet automobile tout en sobriété et les espoirs qu’il a soulevés auprès des défenseurs de l’environnement viennent d’être brutalement condamnés. C’est une petite affaire – moins d’une dizaine de salariés –,mais elle est symbolique.
En 2020,deux experts en informatique,Sébastien Rolo et Franck Lefevre,ont changé de vie professionnelle pour créer de toutes pièces Lormauto,un constructeur automobile. Pas question de faire de nouvelles voitures,mais d’aider la France à atteindre son objectif de décarbonation en transformant en voitures électriques des Twingo,des Kangoo,des Partner ou des Berlingo. Un rétrofit économe en matériaux et en technologie,bien aligné avec l’objectif européen d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
Cette technologie est soutenue par l’Etat depuis la loi d’orientation des mobilités de 2019. Elle est épaulée,aussi,par la région Ile-de-France. Il y a en France 300 000 Twingo qui ne demandent qu’à être transformées,15 000 Kangoo à La Poste et autant référencées par l’UGAP,la centrale d’achat des collectivités locales. Sans parler des Clio d’Engie ou des utilitaires qu’il faut aider à circuler dans les zones à faible émission,pourquoi pas en transformant leur motorisation.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.