Dans une Allemagne réputée lente et conservatrice,deux nominations inattendues font souffler un vent nouveau sur la scène politique à Berlin. Verena Hubertz,37 ans,et Nicole Büttner,40 ans,deux femmes entrepreneuses de la tech allemande,ont récemment rejoint la sphère politique à un haut niveau de visibilité. La première,membre du Parti social-démocrate (SPD),est devenue,le 6 mai,ministre du logement et de la construction dans le gouvernement de Friedrich Merz. La seconde a été élue secrétaire générale du Parti libéral-démocrate (FDP),lors du congrès qui s’est tenu le 17 mai.
Ces arrivées bousculent les codes des carrières politiques au sein des deux partis,qui ont en commun de traverser une des plus graves crises de leur histoire. Le SPD,s’il est membre de l’actuelle coalition,n’a remporté que 16,4 % des voix aux élections législatives du 23 février,son plus mauvais score depuis 1945.
La ministre allemande du Logement,du Développement urbain et de la Construction,Verena Hubertz,lors d’une séance plénière du Bundestag,à Berlin,le 21 mai 2025. JOHN MACDOUGALL / AFP Quant au FDP,jusqu’ici dirigé par l’ancien ministre des finances Christian Lindner,son déclin est encore plus dramatique : il n’a pas franchi la barre des 5 % pour être représenté au Bundestag et est menacé de disparition. La direction des deux partis semble avoir saisi l’impératif d’un renouvellement : les candidatures de Mmes Hubertz et Büttner à leur poste ont été préférées à celles des poids lourds des deux partis.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.