Devant la centrale biomasse de Gardanne (Bouches-du-Rhône),le 17 octobre 2019. CLEMENT MAHOUDEAU / RIVA PRESS L’immense cheminée en béton gris de la tranche 4 de la centrale thermique de Provence fume dans le ciel bleu de Gardanne (Bouches-du-Rhône). Depuis le 3 janvier,après une année quasi blanche,l’activité de la plus grande usine française de production d’électricité à base de biomasse bois a repris. Par la grâce d’un accord avec l’Etat signé en décembre 2024,l’ancienne centrale à charbon reconvertie douze ans plus tôt est redevenue rentable pour son exploitant,GazelEnergie.
L’entreprise,détenue par le groupe EPH du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky,a remis en route un site qui emploie une centaine de salariés,alors que le feuilleton juridique autour de son autorisation de fonctionnement,toujours contestée par les associations environnementales et les collectifs de riverains,perdure. Après plusieurs épisodes devant la justice administrative,qui ont conduit le dossier jusqu’au Conseil d’Etat,le préfet des Bouches-du-Rhône a autorisé provisoirement l’exploitation en avril 2023,dans l’attente d’une étude d’impact complétée. Lundi 5 mai,une enquête publique a été lancée pour un mois sur 16 départements. Elle vise à évaluer les effets indirects de l’approvisionnement en bois de la centrale,près de 450 000 tonnes par an,dont un tiers importé.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.