SÉVERIN MILLET En Hongrie,la menace a pris la forme de petits bonbons gélifiés à l’effigie d’animaux. C’était enjuin 2024,et ces friandises,chargées en cannabinoïdes semi-synthétiques,furent responsables de graves malaiseschez 30 consommateurs. Ailleurs en Europe,ce sont des alertes liées aux overdoses à la suite de la consommation de cathinones et d’opioïdes de synthèse,mais aussi à la diffusion massive de cocaïne d’une grande pureté,qui,mises bout à bout,dessinent les contours d’un « paysage des drogues en changement »,selon le rapport annuel de l’Agence de l’Union européenne sur les drogues (EUDA).
Ce document,publié ce jeudi 5 juin,ressemble à un « état de la menace »,comme peuvent en produire habituellement les services d’enquête. Sauf que,dans ce cas,il ne s’agit pas des corollaires violents du narcotrafic,devenu un sujet de préoccupation politique majeur,mais bien des risques sanitaires. « Dans un contexte (…) d’évolution rapide des tendances en matière de drogues,l’Europe est confrontée à de multiples défis qui mettent ses citoyens en danger,estime Alexis Goosdeel,le directeur exécutif de l’agence. L’essor de substances très puissantes et la complexité croissante des modes de consommation mettent à rude épreuve les systèmes de santé et de sécurité. »
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.