Luc Rémont,PDG d’EDF,à Paris,le 17 février 2023. ALAIN JOCARD / AFP Quand l’Etat a repris 100 % d’EDF,en juin 2023,le ministère de l’économie et des finances soulignait le « rôle stratégique » de l’entreprise « pour la production en France d’une électricité décarbonée,disponible et compétitive ». Quand,le 14 novembre 2023,trois ministres (Bruno Le Maire pour l’économie,Agnès Pannier-Runacher pour l’énergie et Roland Lescure à l’industrie) ont présenté avec Luc Rémont,PDG de l’entreprise publique,un accord sur la future régulation du prix de vente de l’électricité nucléaire,le trio ministériel soulignait à la fois les besoins d’avoir une entreprise « rentable »… mais aussi des prix « stables » pour ses clients en France,dans les foyers comme chez les gros industriels.
Le compte n’y est toujours pas,semble-t-il. Depuis des mois,les négociations entre EDF et les gros industriels consommateurs d’énergie patinent. Et l’impatience de l’Etat actionnaire croît vis-à-vis de son électricien national,à mesure que s’approche le 31 décembre. C’est à cette date qu’expirera l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh),dispositif instauré par une loi de décembre 2010. Résultant de la libéralisation européenne des marchés de l’énergie,ce dispositif franco-français oblige,jusque-là,l’unique exploitant du parc nucléaire à vendre une partie de sa production à prix fixe. Un prix très avantageux pour les fournisseurs alternatifs,de l’ordre de 42 euros du mégawattheure.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».