Vincent Mazauric,à Paris,le 13 avril 2017. GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP Signe de la place du contrôle démocratique du renseignement en France,la nomination du patron du seul « gendarme » des services secrets français est passée,comme de coutume,totalement inaperçue. Le 28 mars,Vincent Mazauric a pris la tête de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR),née,fin 2015,de la toute première loi sur le renseignement et seul contre-pouvoir indépendant à la surveillance d’Etat. Dès que les services utilisent une technique pour collecter des informations – écoutes,géolocalisation,données informatiques,captation d’image et de son, etc. –,ils doivent solliciter l’avis consultatif de la CNCTR.
Proposée par le président de la République,sa candidature a franchi,le 26 mars,le vote des commissions des lois du Parlement. Il succède à Serge Lasvignes,décédé,le 15 février,d’un cancer qu’il avait combattu avec un courage salué par tous,en assumant ses fonctions quasiment jusqu’au bout. M. Mazauric effectuera le reliquat du mandat de six ans de son prédécesseur,jusqu’en octobre 2027,sans possibilité de se représenter. Le 26 mars,devant les députés,en commission,M. Mazauric,âgé de 61 ans,s’est décrit comme novice en matière de droit du renseignement. Optimiste,il avance que « cela permettra d’éviter l’implicite ».
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».