Des traders de la Bourse de New York à l’ouverture des marchés,le lendemain de l’annonce des nouveaux droits de douane,le 3 avril 2025. CHARLY TRIBALLEAU / AFP Après quatre-vingts ans de réduction progressive des barrières commerciales,l’économie mondiale est en train de vivre un tournant historique. S’il ne revient pas sur ses décisions,Donald Trump aura fait passer en trois mois les droits de douane américains sur les importations du reste du monde de 2,5 % à 25 %,leur plus haut niveau depuis les années 1930.
« C’est révolutionnaire,au sens premier du terme : il est prêt à infliger un coût immédiat très fort au nom d’un idéal de long terme [réduire le déficit commercial et réindustrialiser les Etats-Unis],estime Gilles Moëc,économiste en chef à AXA. Or,à court terme,ça va vraiment faire très mal. »
Le premier effet a été un violent décrochage boursier,Wall Street enregistrant sa pire semaine depuis cinq ans. Le CAC 40 a clôturé en recul de 4,26 % vendredi 4 avril,après une lourde chute la veille. L’indice de la Bourse de Paris efface tous ses gains depuis le début de l’année. Aux Etats-Unis,le Nasdaq a reculé de 5,8 % et le S&P 500 de près de 6 %. Les deux indices ont perdu autour de 11 % en deux jours. Quant au baril de pétrole,il a dévissé de plus de 13 % en deux jours,preuve de l’anticipation par les marchés d’un sévère ralentissement économique.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».