Rue Jean-Jaurès,à Brest,où se situe la boucherie,dans laquelle des hommes d’une cellule djihadiste se réunissaient régulièrement,le 4 janvier 2025. HERVÉ CHAMBONNIÈRE/LE TELEGRAMME/MAXPPP Les réquisitoires des procès pour terrorisme débutent souvent par un développement sur l’idéologie djihadiste et son histoire dans le temps. Celui de la boucherie « conspirative » de Brest n’a pas échappé à la règle,mais il a fallu une autre digression sur la définition de l’association de malfaiteurs terroriste criminelle et ses caractéristiques. Les deux avocates générales du Parquet national antiterroriste (PNAT) ont sûrement voulu prévenir les critiques de la défense contre un procès dont elle fustige la démesure,au vu des preuves exposées et de la minceur des actes matériels reprochés aux six accusés.
Ce n’est pas le procès de seules velléités de départ en Syrie ou de consultations à haute dose de propagande djihadiste,ont-elles expliqué en substance : « Ce qui est reproché à ceux-là,c’est d’avoir préparé un attentat »,a martelé la première avocate générale,dans un réquisitoire à deux voix de trois heures,mercredi 9 avril. De tous les projets d’action violente évoqués dans l’ordonnance de mise en accusation et à l’audience,elle n’en a finalement retenu qu’un seul : un projet d’attentat contre le Nouvel An chinois,prévu le 25 janvier 2020,« à Paris ou à Brest » a-t-elle précisé.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».