Manifestation contre les bas salaires,à Athènes,en Grèce,le 9 avril 2025. Sur la banderole,on peut lire : « Dans la lutte et la grève,nous obtenons salaires et droits ». ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS « Une vie digne » et un meilleur pouvoir d’achat. C’est ce que sont venus réclamer,pour l’essentiel,les 15 000 manifestants qui ont défilé à Athènes et Thessalonique,selon les chiffres de la police,à l’appel des principaux syndicats du public et du privé,mercredi 9 avril. Pendant vingt-quatre heures,la grève nationale a fait tourner au ralenti transports,entreprises,écoles,hôpitaux et administrations du pays.
« Avec mon mari,nos deux salaires ne nous font tenir que jusqu’au 20 du mois environ,raconte Effi Haliou,employée de banque venue manifester,avec son syndicat,devant le Parlement à Athènes. Pour nous,cela signifie dépenser au compte-gouttes pour les produits du quotidien et même pour de la nourriture. C’est ne pouvoir offrir à nos deux enfants aucune activité extrascolaire. »
Le pouvoir d’achat grec demeure l’un des plus bas de l’Union européenne (UE),juste devant celui de la Bulgarie,selon Eurostat. Et la modeste augmentation du salaire minimum,passé de 830 à 880 euros bruts au 1er avril,ne va guère suffire à atténuer les effets de l’inflation des prix de l’énergie et de l’alimentation que connaît le pays depuis l’invasion russe de l’Ukraine.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».