Une orange touchée par la maladie du dragon jaune,dans une ferme de Mogi Guaçu (Etat de Sao Paulo),au Brésil,13 juin 2024. ANDRE PENNER/AP Au volant d’une Jeep noire,Elio La Laina,un agriculteur de 57 ans,s’enfonce péniblement dans l’une des allées de terre qui séparent les longues rangées d’orangers vert vif de son exploitation agricole en banlieue d’Araraquara,une ville de 240 000 habitants dans le nord de l’Etat de Sao Paulo. Soudain,la teinte jaunâtre des feuilles d’un oranger capte son attention. « Cet arbre est malade »,regrette l’homme à la carrure forte,pointant vers un petit fruit encore vert qui semble difficilement tenir à sa branche.
Comme de nombreux agrumiculteurs au Brésil,premier producteur d’oranges au monde,Elio La Laina doit faire face à l’avancée de la maladie du dragon jaune,aussi connue sous le nom de « greening »,dans ses cultures. Cette infection bactérienne transmise par un insecte qui s’alimente des bourgeons des orangers provoque l’assèchement des feuilles et une chute précoce des fruits.
Faute de traitement curatif,cette maladie,qui dévaste également les cultures d’oranges en Floride,continue de progresser au Brésil depuis son identification dans le pays sud-américain en 2004. Entre 2023 et 2024,la proportion moyenne d’orangers infestés est passée de 38,06 % à 44,35 % dans les Etats de Sao Paulo et de Minas Gerais,berceaux de l’agrumiculture,selon le Fonds de défense de la citriculture (Fundecitrus),une association financée par des producteurs d’agrumes et de jus d’orange.
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