Les salariés français « enregistrent des scores médiocres dans les enquêtes internationales sur les compétences des actifs (…). Le déficit de compétences pèse directement sur l’emploi et l’activité économique ». Tel était le diagnostic dressé en 2017 par l’Etat dans le rapport de présentation du plan d’investissement dans les compétences (PIC).
Doté de 15 milliards d’euros,ce plan pluriannuel se déclinait sur trois axes : il s’agissait de faciliter l’accès à la formation professionnelle pour les personnes les plus éloignées de l’emploi,de mieux répondre aux besoins de compétences de l’économie,et de transformer le système de formation professionnelle.
Agence France Travail,à Asnières-sur-Seine
(Hauts-de-Seine),le 16 avril. SARAH MEYSSONNIER / REUTERS Pour s’assurer de l’efficacité de l’action publique,le PIC se voyait adjoindre un conseil scientifique d’évaluation. Huit ans plus tard,dans son rapport final publié le 10 avril,ce conseil a livré son verdict,qui confirme celui de la Cour des comptes en janvier : le PIC a échoué sur l’essentiel.
Piloté par Marc Gurgand,Roland Rathelot,Carole Tuchszirer,trois chercheurs spécialistes de la formation et du marché du travail,le conseil d’évaluation relativise d’abord l’impact du PIC sur le développement de la formation professionnelle.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».