Elles s’imposent inexorablement. Les voitures électriques et hybrides ont représenté 21,7 % des ventes de véhicules légers neufs au deuxième semestre 2024. Et d’après la projection du gestionnaire du réseau RTE,conformément aux engagements européens de la France,les véhicules 100 % électriques constitueront d’ici à 2050 environ 95 % du parc automobile français. En vingt-cinq ans,la flotte passera ainsi de 1,59 à 36 millions d’unités. A cette échéance,la consommation électrique pour la recharge des batteries sera deux fois plus élevée que celle consacrée au chauffage des logements.
D’ici là,les Français devront apprendre à changer leur comportement. Le baromètre dévoilé par le gestionnaire du réseau Enedis en septembre 2024 pointe que seulement 32 % des détenteurs de véhicules électriques déclarent « piloter » leur recharge,c’est-à-dire la décaler à des moments où la demande en électricité est faible,et donc bon marché.
Pour changer ces mauvaises habitudes,le groupe de réflexion Equilibre des énergies propose d’appliquer à la recharge des véhicules électriques « la même méthode tarifaire que pour les ballons d’eau chaude ». Elle consiste à consommer l’électricité durant les heures creuses pour permettre à un automobiliste parcourant 14 000 kilomètres par an de réaliser 171 euros d’économies annuelles. « C’est une action simple et gagnante pour tout le monde : elle permet à l’usager d’avoir un coût de recharge sensiblement allégé et au système électrique d’éviter les tensions sur le réseau »,souligne Jean-Pierre Hauet,président du comité scientifique d’Equilibre des énergies.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».