Le siège de la banque allemande Commerzbank,à Francfort,le 9 février 2017. RALPH ORLOWSKI/REUTERS L’engouement des investisseurs pour l’intelligence artificielle a été l’un des moteurs de la hausse des marchés boursiers américains en 2024,tirant l’ensemble des valeurs technologiques américaines. En Europe,c’est aux banques que revient la meilleure performance sectorielle de l’année : leur indice de référence a progressé de 25 % en douze mois.
La plupart des valeurs bancaires du Vieux Continent ont profité du maintien de taux d’intérêt élevés,qui a soutenu leurs marges et favorisé la distribution de dividendes et les rachats d’actions,mais aussi des spéculations sur de possibles fusions,avec en vedette les visées du groupe italien UniCredit sur son compatriote Banco BPM et sur l’allemand Commerzbank.
Le bilan annuel est toutefois bien moins brillant pour les banques françaises,pénalisées par les incertitudes politiques et les inquiétudes sur la dette française. Si Société générale,profitant de l’amélioration de ses résultats,a vu son cours de Bourse progresser de 13 % sur l’année,celui de Crédit agricole se contente d’une hausse de 3,4 % et celui de BNP Paribas a même reculé de 5,4 %.
« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.