LETTRE DE ZURICH
Vue de Zurich,en septembre 2024. FABRICE COFFRINI / AFP On les repère facilement,dans le tram ou la première classe du RER local,sur les terrasses,quand la saison le permet,dans les bars branchés,et encore davantage à 8 heures le matin,quand leur SUV dépose leur progéniture devant l’école du quartier. Ils ne maîtrisent pas la langue locale,le suisse allemand,dialecte certes ardu ; pratiquent un anglais sonore,ont les manières ostentatoires des gens pour qui l’argent est rarement un problème.
Les expatriés sont de plus en plus visibles à Zurich,première agglomération de la Confédération suisse – un peu plus d’un million d’âmes. Jusqu’ici,personne n’avait vraiment pris la peine de les recenser. Mais le phénomène intrigue (et ravit) tellement le quotidien libéral Neue Zürcher Zeitung qu’il a enquêté,consacrant plusieurs articles récents à l’attractivité de la ville,désignée par le cabinet international de conseil en management Mercer comme la plus agréable à vivre au monde,devant Vienne. Trois autres cités suisses,Genève,Berne et Bâle,figurent dans le top dix – Paris occupe la trente-quatrième place.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.