La chancelière de l’Echiquier Rachel Reeves,au Parlement,à Londres,le 30 octobre 2024. - / AFP Le marché des obligations est dans la tourmente au Royaume-Uni. Jeudi,le prix des gilts – soit les emprunts de l’Etat – a dévissé,poussant leur rendement vers des niveaux record. Celui des obligations souveraines à dix ans a atteint 4,84 %,son niveau le plus élevé depuis la crise financière de 2008. Celui des obligations souveraines à 30 ans a grimpé jusqu’à 5,4 %,un sommet plus atteint depuis 1998. En parallèle,la livre sterling a perdu 1,2 % contre le dollar,s’établissant à 1,23 dollar.
Si la crise est moins aiguë que celle qui a suivi la présentation du minibudget de l’ex-première ministre Liz Truss en septembre 2022,elle y fait écho. Le budget annoncé par la chancelière de l’Echiquier,Rachel Reeves,en octobre,le premier du gouvernement travailliste,est en effet montré du doigt.
« Il contenait plusieurs mesures inflationnistes,notamment une hausse du salaire minimum et une augmentation des contributions sociales versées par les employeurs »,relève Laith Khalaf,analyste en chef chez AJ Bell. A cela s’ajoutent l’annonce de dépenses importantes dans les infrastructures et les services publics,ainsi qu’une hausse des salaires pour de nombreux employés du service public.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.