François Bayrou,lors de sa déclaration de politique générale,à l’Assemblée nationale,à Paris,le 14 janvier 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » La santé a beau avoir été abordée dans les dernières minutes du discours de politique général de François Bayrou,mardi 14 janvier,elle est l’un des secteurs pour lesquels le premier ministre a opéré un « bougé ». « La mesure de déremboursement de certains médicaments et consultations ne sera pas reprise »,a-t-il assuré,en référence à la hausse du ticket modérateur,promise par le précédent gouvernement. L’expression renvoie à la somme restant à la charge du patient,après remboursement de l’Assurance-maladie,et le plus souvent couverte par les complémentaires santé.
Cette piste d’économies sur les consultations médicales et les médicaments avait suscité un tollé,à l’automne 2024,aussi bien dans l’arène politique que dans les rangs des patients et des soignants. Elle devait permettre,dans un projet de budget de la Sécurité sociale extrêmement contraint,de dégager 1 milliard d’euros d’économies,sur les 5 milliards demandés au secteur. Le gouvernement de Michel Barnier avait déjà fait un pas de côté,en annonçant que les médicaments ne seraient pas concernés.
Autre signal en direction des soignants : François Bayrou a annoncé que le « gouvernement proposera une hausse notable de l’Ondam »,l’Objectif national de dépenses d’assurance-maladie,qui correspond à l’enveloppe budgétaire annuelle fixée à l’hôpital comme à la médecine de ville. Et ce,afin d’« améliorer les conditions de travail des soignants et de protéger les plus fragiles »,a-t-il ajouté. Avant de préciser,au cours de l’échange avec les parlementaires,que l’Ondam augmenterait de 3,3 %. « Ce sont des milliards d’euros supplémentaires pour les hôpitaux et les Ehpad »,a-t-il fait valoir.
Il vous reste 69.17% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.