Le président d’Intercommunalités de France,Sébastien Martin,dans le Grand Belfort,le 14 mai 2024. MICHAEL DESPREZ / L'EST REPUBLICAIN / MAXPPP Le programme « Territoires d’industrie » est-il menacé ? Lancé par le gouvernement,fin 2018,comme une des réponses à la crise des « gilets jaunes »,qui traduisait le sentiment de relégation de nombreux territoires,le dispositif a été récemment pointé du doigt par la Cour des comptes. Prolongé en 2023 jusqu’en 2027,il a été à ce jour adopté par 630 intercommunalités – soit la moitié des intercommunalités de France – avec 183 « Territoires d’industrie » labellisés.
Piloté,sur le terrain,par des élus et des industriels locaux,il bénéficie du soutien,en surplomb,de l’Etat,par l’intermédiaire de plusieurs de ses opérateurs dont l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie,la banque publique d’investissement Bpifrance ou encore la Caisse des dépôts. Avec plus de 2 000 projets accompagnés depuis sept ans,ses champs d’intervention sont larges : mobilisation du foncier industriel,besoin en formation et en emploi,financement de la décarbonation ou de la modernisation du parc industriel…
Mais,dans un rapport publié en novembre 2024,la Cour des comptes déplore qu’« aucun bilan » n’ait été tiré du dispositif avant sa prolongation,en 2023. Si elle reconnaît « une forte mobilisation » des acteurs locaux,l’institution regrette une implication insuffisante de l’Etat et « une absence d’effet mesurable [du programme] sur l’emploi industriel dans les territoires labellisés ».
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.