La ministre de l’éducation,de l’enseignement supérieur et de la recherche,Elisabeth Borne,à l’Assemblée nationale,à Paris,le 16 janvier 2025. BENOIT TESSIER/REUTERS Elisabeth Borne a beau appartenir depuis 2017 au même courant politique macroniste que celle qui l’a précédée à l’éducation nationale,Anne Genetet,son arrivée Rue de Grenelle marque une nouvelle inflexion de ligne. A l’occasion de son premier discours devant les organisations syndicales,lors de la réunion sur la répartition des moyens d’enseignement entre académies,vendredi 17 janvier,l’ancienne première ministre a dévoilé ses premiers arbitrages en matière de politique éducative,et affiché sa différence avec les priorités et les mesures lancées par l’ancien ministre Gabriel Attal (juillet 2023-janvier 2024) et endossées par Anne Genetet (septembre 2024-décembre 2024).
Là où ses deux prédécesseurs avaient focalisé leur action et leur communication sur l’enjeu de la « hausse du niveau » des élèves,Elisabeth Borne fait passer la lutte contre les inégalités au premier plan,du moins symboliquement. Pour la ministre,le « choix fort » du gouvernement de renoncer aux 4 000 suppressions de postes d’enseignants malgré le contexte budgétaire – destiné à convaincre les socialistes de renoncer à censurer le gouvernement – reflète son « ambition de réduire les inégalités entre les élèves et les territoires,d’élever le niveau et de donner à chacun les moyens de réussir ».
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