Abdel Ziani,chef de service de l’association Azimuts,lors d’une conférence de presse des éducateurs spécialisés du Nord suite au projet de réduction budgétaire à Mons-en-Barœul,le 29 janvier 2025. PASCAL BONNIERE / PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP Les premières tours ont commencé à pousser dans les années 1960. Ici,pour parler du nouveau Mons-en Barœul (Nord),à côté de Lille,on disait « la ZUP ». Depuis,si les programmes de rénovation urbaine ont embelli le cadre de vie,les difficultés sociales n’ont pas disparu par enchantement. Les éducateurs de l’association Azimuts connaissent bien le quotidien des habitants,les gamins qu’ils ont vu grandir,les familles qu’il faut soutenir. En ce début d’après-midi,vendredi 31 janvier,Hicham Hamrouni et Alexis Mullier repèrent deux adolescentes sur un banc,leurs sacs de classe à leurs pieds. « Vous nous connaissez ? »,demande le premier éducateur. « Oui,vous êtes à Rabelais »,répond la plus grande. Rabelais,c’est un des deux collèges où ils interviennent pour lutter contre le décrochage scolaire. Pas d’inquiétude à avoir pour ces deux-là,leur collège prépare ses journées portes ouvertes,les deux travailleurs sociaux savent que les cours ont exceptionnellement fini plus tôt.
Les éducateurs de rue ne font pas qu’arpenter le bitume. Ils interviennent aussi dans les établissements scolaires,à la maison de quartier,entretiennent des relations avec les partenaires locaux. « C’est hyperutile quand il faut dénouer des situations complexes. On ne fait rien tout seuls »,insiste Abdel Ziani,chef de service à Azimuts.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.