Un avion de la compagnie indienne IndiGo,à l’aéroport international Kempegowda de Bangalore,en Inde,le 29 décembre 2024. IDREES MOHAMMED / AFP Avec une population supérieure au voisin chinois mais un trafic aérien trois fois moins important,l’Inde s’est engagée dans une course contre la montre. L’essor d’une classe moyenne toujours plus nombreuse est déjà engagée,tandis que le nombre de personnes à très hauts revenus devrait connaître une progression inédite au niveau mondial. Si l’on ajoute à cela la taille du pays,qui favorise les vols domestiques,et celle de la diaspora indienne,générant des flux de tourisme affinitaire considérables,le trafic aérien en Inde devrait bientôt se placer juste après celui des Etats-Unis et de la Chine.
Ces dernières années,les compagnies locales ont multiplié les commandes auprès d’Airbus et de Boeing. Les analystes de S&P ont calculé qu’au total 1 700 appareils devraient être livrés par les deux avionneurs à des clients indiens. Air India,repris en 2022 par le groupe Tata,est même devenu l’un des tout premiers clients d’Airbus. Il a commandé en décembre 2024 100 nouveaux avions : des A350,des A320 et des A321.
Les infrastructures doivent suivre. De 145 aéroports aujourd’hui,le sous-continent doit passer à 220 d’ici à cinq ans. Nouvelle flotte et aéroports devraient représenter sur la période un investissement total de 170 milliards de dollars (164 milliards d’euros).
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.