La ministre de l’éducation nationale,de l’enseignement supérieur et de la recherche,Elisabeth Borne (au centre),accompagnée de la préfète de l’Essonne,Frédérique Camilleri,à Longjumeau (Essonne),le 6 janvier 2025. ANNA KURTH/AFP « Il y a deux choses dont on est sûrs : d’une part,que l’usage de l’IA [intelligence artificielle] est massif chez les élèves ; et d’autre part,qu’on ne comprend que très peu de choses à ce qui est en train de se passer. » Pierre-Yves Oudeyer,chercheur en sciences cognitives et en intelligence artificielle à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) de Bordeaux,résumait ainsi la situation de l’école,lors d’une présentation de ses travaux au Centre national d’étude des systèmes scolaires (Cnesco),à l’automne 2024. Derrière cette boutade,le chercheur soulignait une réalité : en matière d’intelligence artificielle,les élèves ont dépassé leurs maîtres,et l’école commence à peine à comprendre à quel point l’IA pourrait la transformer.
Même la ministre de l’éducation nationale,Elisabeth Borne,en convient : « Nos lycéens et nos étudiants n’attendent pas »,a-t-elle concédé,le 7 février,en ouverture d’une journée d’étude sur l’IA organisée à Sèvres (Hauts-de-Seine) par l’éducation nationale et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La ministre a rappelé que seuls 20 % des enseignants utilisent l’IA,alors que son usage est démocratisé chez les élèves,grâce au robot conversationnel d’OpenAI ChatGPT. « Cette asymétrie doit nous alerter »,a ajouté la ministre,pour « éviter un décalage qui fragiliserait la transmission des savoirs ».
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