Régis Debray,Costa-Gavras et Claude Grange,à Boutigny-Prouais (Eure-et-Loir),le 27 décembre 2024. BRUNO LEVY POUR « LE MONDE » « La mort,lance-t-il,sera la grande question du siècle qui vient ! » La formule résonne comme une sentence dans la grande pièce aux murs tapissés de livres. A l’abri du frimas de cette fin décembre 2024,Régis Debray reçoit,chez lui en Eure-et-Loir,un ami de plus de cinquante ans,le réalisateur Costa-Gavras. Dans le jardin,quelques poules en liberté narguent le chat qui n’en a cure. De longues branches flambent dans l’âtre.
Sous l’œil du général de Gaulle en photo,à proximité d’un portrait de Rosa Luxemburg,la conversation,à laquelle Le Monde a assisté,durera tout un après-midi,sur un sujet qui les passionne autant qu’il les concerne : comment se préparer à la mort et quitter l’existence le mieux possible. « Avouez que la mort devient un sujet actuel passé 80 ans,plaide l’écrivain et philosophe,né en 1940. A mon âge,répond le cinéaste,je me dis que la mort peut surgir. Il était temps de faire un film pour y réfléchir et pour livrer mes sentiments. »
Le long-métrage sort mercredi 12 février. Il s’intitule Le Dernier Souffle. Costa-Gavras,qui fêtera ses 92 ans le lendemain,a trouvé l’inspiration dans un livre au titre éponyme (Gallimard,2023),coécrit par Régis Debray et un médecin,Claude Grange,73 ans,spécialiste des soins palliatifs. « Je ne suis qu’un modeste médecin de campagne »,dit en souriant le praticien,assis sur le canapé,devant la cheminée de l’écrivain. « Rien ne me destinait à côtoyer un jour un géant du cinéma et un penseur célèbre »,s’amuse-t-il.
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