L’établissement « La Folie Douce » de la station de ski de Val d’Isère,en 2024. LOUIS RAUX-DEFOSSEZ/LA FOLIE DOUCE Sur les pistes,on identifie facilement les « Folie douce ». « Il y a un côté surréaliste. Tu es en train de skier et,tout à coup,ce truc apparaît. La musique est à fond,il y a la foule. C’est comme une sorte de parc d’attractions,avec des lumières de partout,des gens qui dansent en plein après-midi. Ils ont même un système où le champagne arrive par tyrolienne ! »,explique Arthur (qui n’a pas communiqué son nom de famille),étudiant de 19 ans,qui travaille comme saisonnier à Méribel (Savoie). Dans ces boîtes de nuit à ciel ouvert,des artistes effectuent des numéros de cabaret ou de cirque dans des déguisements extravagants. A l’intérieur,de grandes tablées de skieurs commandent des plats roboratifs et coûteux : à Val-d’Isère,le cheeseburger est à 32 euros.
Voilà donc le concept qui,depuis les années 2010,est devenu le synonyme de la fête à la montagne. La Folie douce est pourtant une vieille histoire : son fondateur,Luc Reversade,formé à l’école hôtelière de Thonon-les-Bains,a ouvert son restaurant en haut d’une télécabine de Val-d’Isère en 1981. Le petit refuge s’est peu à peu agrandi,mais c’est à partir de 2007,avec le lancement du « clubbing sur pistes »,que la société a connu un succès croissant auprès des jeunes usagers. Le concept s’est ensuite dupliqué,principalement sous forme de franchise,dans huit stations (Val Thorens,Méribel,Avoriaz,l’Alpe-d’Huez…),qui sont aussi les plus gros domaines skiables de France.
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