En 2020,ils avaient créé la surprise en s’imposant dans une dizaine de grandes villes. En 2026,lors des prochaines élections municipales,ce sera donc l’épreuve de vérité : les maires écologistes n’auront-ils été qu’une aventure sans lendemain ou prendront-ils racine dans la vie politique locale ? « L’enjeu,c’est de confirmer notre ancrage,c’est-à-dire d’obtenir des résultats électoraux clairs,nets,solides qui démontrent la satisfaction des électeurs vis-à-vis du bilan »,confie Léonore Moncond’huy,maire (Les Ecologistes) de Poitiers.
Or,« beaucoup d’indicateurs montrent d’ores et déjà,dans les villes gagnées en 2020,que les choses se sont plutôt bien passées,poursuit-il. Les majorités municipales n’ont pas explosé ; les projets ne sont pas tombés à l’eau ; les maires ont une bonne image ». Et ne serait-ce que d’avoir été capable de passer des propositions à leur réalisation est en soi une bonne chose,considère-t-il,« pour un parti qui n’avait pas eu autant de grandes villes à gérer jusqu’à présent ». Bref,« l’écologie au pouvoir,ça marche. Il y a toujours de l’eau qui coule du robinet,plaisante M. Cormand,et elle est de meilleure qualité. Les bus continuent de rouler,et ils polluent moins ».
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