COLCANOPA « Toi qui ne crois pas que le sens de ta vie passera par ton taff,toi qui négocies une rupture conventionnelle,toi qui ne vis pas qu’à travers l’objectif de “faire carrière”,toi qui négocies pour cinq heures de télétravail face à l’inflexibilité de ton employeur et toi qui souhaites moins de place de l’emploi dans ta vie,voire l’abolition du travail. » Cette énumération n’émane pas d’un tract syndical ou d’une affiche politique. Non,c’est la description qui accueille les visiteurs du forum « AntiTaff »,sur le réseau social Reddit.
Dans cette communauté virtuelle,les 59 000 membres – la version anglo-saxonne attire près de 3 millions d’internautes – racontent leur quotidien (« Je suis apprentie en microcrèche privée et les conditions de travail sont insoutenables »),se donnent des conseils pour « se faire virer » ou pour forcer « leur patron à accepter leurs congés »…
Loin des salariés qui glorifient leur vie professionnelle sur LinkedIn,les communautés comme « AntiTaff » sont légion sur les réseaux sociaux. Sur Facebook,les groupes « neurchis » (pour « chineur » en verlan) ont explosé depuis la pandémie de Covid-19 : la grande majorité d’entre eux,comme « Neurchi de flexibilisation du marché du travail » (178 000 membres),servent à partager des contenus humoristiques,quand deux autres présentent une foule de témoignages sur le monde du travail,dans des secteurs bien plus variés : « Neurchi de collègues à éclater au sol » (67 000 membres) et « Neurchi de patrons à éclater au sol » (72 000 membres) ont émergé fin 2020.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.