Un cimetière à Manchester (Royaume-Uni),le 25 janvier 2021. PHIL NOBLE / REUTERS Le décès soudain de sa mère,en janvier,fut un double choc pour Kyle Hobson,18 ans. Affecté par le deuil,cet apprenti dans la vente à Bolton,près de Manchester,ne tarda pas à comprendre avec effroi que sa sœur et lui n’avaient pas les moyens de couvrir les frais d’enterrement de la défunte. En désespoir de cause,il s’est résolu à ouvrir une page sur la plateforme de financement participatif GoFundMe,afin de pouvoir lui offrir « des funérailles simples,ainsi que quelques extras comme des fleurs ». Fin janvier,il avait ainsi rassemblé 4 464 livres (5 360 euros).
Comme lui,nombre de Britanniques peinent à couvrir les frais d’inhumation de leurs proches. Et pour cause : au Royaume-Uni,le prix moyen d’un enterrement « basique »,avec invités,a crû de 3,5 % en 2024,pour atteindre 4 285 livres,selon un rapport publié en janvier par l’assureur Sun Life,qui se fonde sur des entretiens menés avec plus de 1 500 familles et 100 directeurs de salons funéraires. En l’espace de deux décennies,ce montant a grimpé de 134 %. « Cette hausse est largement supérieure à l’inflation,qui a atteint 75 % durant la même période »,relève Mark Screeton,le patron de Sun Life.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.