Joao de Souza Silva,dans son jardin,avec des éoliennes visibles au loin à Sumidouro,dans l’Etat de Piaui,au Brésil,le 13 mars 2024. ANDRE PENNER / AP Né dans un village rural dans le nord-est du Brésil,Luiz Inacio Lula da Silva migre,à l’âge de 7 ans,avec sa famille à Sao Paulo,pour fuir la misère de cette région aride. Marqué par cette expérience de vie,le président a toujours nourri le rêve de développer sa région natale,qui reste la plus pauvre du pays.
La transition énergétique,priorité de son troisième mandat,pourrait le rendre réalité : bénéficiant de vents constants et d’un soleil intense,le Nordeste abrite 83 % des parcs éoliens et photovoltaïques du Brésil. La région offre les conditions idéales pour produire de l’hydrogène vert à partir d’énergies renouvelables à des prix compétitifs.
Rien que dans l’Etat du Ceara,situé dans le nord-est du Brésil,le gouvernement local s’est fixé l’objectif de produire un million de tonnes d’hydrogène vert par an à partir de 2030. Presque le double de l’objectif de la France,qui prévoit une production de 600 000 tonnes d’hydrogène vert par an à la même échéance. « L’hydrogène vert et la transition énergétique vont transformer le visage du Nordeste brésilien »,affirmait ainsi le président Lula,le 3 août 2024,après avoir visité le projet de « hub d’hydrogène »,qui prévoit la production et l’exportation de ce gaz,à partir de 2028,dans le complexe industriel et portuaire de Pecem,non loin de Fortaleza,dans l’Etat du Ceara.
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