Un technicien manipule un appareil avec lequel on sépare en laboratoire le nickel et le lithium après les avoir collectés dans les batteries de voitures électriques recyclées,au siège du groupe minier Eramet,à Trappes (Yvelines),le 16 mars 2023. EMMANUEL DUNAND/AFP Dans la roue des quatre gigafactories de fabrication de batteries de ce qu’on appelle ici la « vallée de la batterie »,les usines de recyclage sont censées assurer la dernière étape de ce nouvel écosystème synonyme de réindustrialisation et de nouveaux emplois dans les Hauts-de-France,un territoire à la peine. Mais après Eramet,qui annonçait en octobre 2024 jeter l’éponge pour son usine (avec Suez) sur le littoral dunkerquois (Nord),c’est désormais le canadien Li-Cycle qui recule. Après un premier report en 2024,l’industriel parle désormais de « mise en pause » pour son usine prévue à Harnes (Pas-de-Calais),au cœur de l’ancien bassin minier. Le bail signé avec la communauté d’agglomération de Lens-Liévin est tout bonnement résilié.
Inquiétudes aussi pour Hydrovolt,la coentreprise créée entre Norsk Hydro,géant norvégien de l’aluminium,et Northvolt,le fabricant suédois de batteries dont la faillite a été annoncée le 21 novembre 2024. « Nous n’avons pas plus d’informations que cela » sur l’usine de recyclage qui devait s’installer à Hordain (Nord),reconnaît Stéphane Rigaud,le délégué général de l’Association régionale de l’industrie automobile (ARIA).
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