Une structure scolaire d’escalade incendiée lors des émeutes,dans le quartier de Magenta,à Nouméa,en Nouvelle-Calédonie,le 17 juin 2024. THEO ROUBY / AFP Dans le quartier populaire de Rivière-Salée,l’un des plus étendus de Nouméa,les traces des violentes émeutes qui ont éclaté en mai 2024 dans l’archipel pèsent sur la rentrée scolaire,qui a eu lieu le 17 février. La province Sud,en charge du premier degré,a annoncé la suppression de plusieurs aides,désormais réservées à ceux qui peuvent justifier de dix ans de résidence dans la collectivité. Certains parents n’ont tout simplement pas réussi à inscrire leurs enfants car la province n’accepte plus les attestations d’hébergement comme justificatif de domicile. Un casse-tête pour de nombreuses familles de la communauté kanak,où il n’est pas rare de vivre chez les grands-parents,un oncle ou une tante,surtout en période de crise économique.
A quelques jours de la rentrée,Maguy (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille) a fini par jeter l’éponge. Lasse d’attendre une réponse de la province Sud,la jeune femme a inscrit ses deux enfants de 3 et 6 ans à Canala,où vivent ses beaux-parents,un village situé dans la province Nord,de l’autre côté de la chaîne montagneuse,à deux heures et demie de route de Nouméa.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.