Un technicien installe une antenne parabolique Starlink sur une maison de Niamey,le 22 janvier 2025. BOUREIMA HAMA / AFP Elon Musk va-t-il enfin réussir à lancer Starlink en Afrique du Sud ? Le système d’Internet satellitaire se déploie depuis deux ans sur le continent africain,mais le patron de SpaceX,natif de Pretoria,peine toujours à lui obtenir une licence dans son pays d’origine. Des efforts qui butent sur la réglementation dite du « Black Economic Empowerment »,obligeant les entreprises des télécoms à ouvrir leur capital à hauteur de 30 % au moins à des actionnaires issus de groupes historiquement désavantagés.
Un arrangement commençait à s’esquisser,la présidence sud-africaine exprimant son souhait de voir le milliardaire « investir davantage » dans le pays. Mais les pourparlers se sont brutalement interrompus début février. En cause : les attaques lancées par le magnat de la tech et par celui dont il est devenu l’un des plus fidèles porte-voix,le président américain Donald Trump,contre une loi sud-africaine,promulguée en janvier,accusée de « confisquer » des terres aux fermiers blancs.
A sa façon,la séquence résume le mélange d’attraction et de résistance que suscite,sur le continent,cet entrepreneur « disruptif » désormais placé au cœur du pouvoir américain. Après l’Asie,l’Afrique est la région du monde où Starlink est le moins disponible. Mais,depuis son lancement au Nigeria,début 2023,le service a connu une croissance rapide. Il est aujourd’hui actif dans 19 pays africains sur 54,selon l’entreprise,et plus d’une quinzaine d’ouvertures sont prévues en 2025.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.