Davantage de fonctionnaires territoriaux et hospitaliers mettent prématurément fin à leur carrière pour cause d’invalidité. Selon une étude de la Caisse des dépôts publiée le 13 février,quelque 7 000 partants en retraite par an invoquent ce motif,contre environ 5 500 personnes au début des années 2010. Soit une hausse de 25 % en un peu plus de dix ans,qui affecte davantage les agents de catégorie C (les moins bien payés) en fonctions non administratives (services à la personne,entretien de la voirie…).
« Ces évolutions doivent beaucoup au vieillissement moyen de ces fonctionnaires en activité,puisque la probabilité de partir en invalidité augmente sensiblement avec l’âge »,commentent Pierrick Joubert et Gabin Langevin,les auteurs de l’étude. En relevant l’âge d’ouverture des droits et en durcissant les conditions d’accès à une retraite à taux plein,les réformes successives des retraites ont en effet accru les départs prématurés en invalidité des agents dont l’état de santé ne permettait pas le maintien en activité.
La mise en invalidité est devenue « une modalité de gestion des effectifs (…). La culture de la prévention qui vise à préserver la santé des agents et à réduire les coûts indirects est très en retard en France,notamment dans la fonction publique »,regrette Ingrid Clément,secrétaire générale de la fédération Interco de la CFDT qui rassemble les fonctionnaires. Ces déficiences de la gestion prévisionnelle des emplois tiendraient aussi à des raisons économiques,selon Natacha Pommet,secrétaire générale de la fédération des services publics CGT : se séparer des agents invalides coûterait moins cher aux employeurs du public que de les former et de les reclasser.
Il vous reste 47.82% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.