Un ouvrier rénove une maison alsacienne traditionnelle à colombages,à Uttwiller (Bas-Rhin),le 22 mai 2024. FREDERICK FLORIN / AFP Elle est attendue depuis plus d’un an,n’a toujours pas été publiée que,déjà,elle déçoit. Le gouvernement a fait part aux partenaires sociaux,vendredi 21 février,de son projet d’arrêté fixant la nouvelle liste des métiers en tension. Cette dernière est la base sur laquelle s’appuieront les préfets pour examiner l’opportunité de régulariser des travailleurs sans papiers. Selon le ministère du travail,l’arrêté définitif sera publié « début mars » alors que devait se tenir,vendredi 28 février,une ultime consultation nationale sur le sujet.
La liste,qui n’avait pas été actualisée depuis 2021,sauf à la marge pour y inclure l’ensemble des métiers agricoles,était réputée déconnectée de la réalité. Une inadéquation qui semble perdurer,pour partie au moins. « La liste ne correspond pas aux réalités du pays,c’est un non-sens économique »,remarque Lydie Nicol,secrétaire nationale de la CFDT,qui regrette un « simulacre de concertation ». « C’est du grand n’importe quoi,enfonce Jean-Albert Guidou,chargé des travailleurs migrants à la CGT Ile-de-France. Les maçons pourront bénéficier d’un titre de séjour dans toutes les régions françaises,sauf en Ile-de-France. On ne retrouve les agents de nettoyage que dans huit régions sur treize. Quant aux salariés du secteur des déchets,que ce soit pour la collecte ou le tri,ceux du secteur de la logistique,qu’ils soient manutentionnaires ou livreurs,ils n’apparaissent sur aucune liste ou si peu. »
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