Un homme utilise un vélo électrique,à Paris,le 9 février 2025. XAVIER GALIANA/AFP Pédaler avec le vent de face,ce n’est jamais facile. Le secteur du vélo,qui s’est rassemblé à Paris jeudi 27 et vendredi 28 février à l’occasion du congrès de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB),regroupement de 560 associations locales,a connu des jours meilleurs. Les quelque mille élus,urbanistes,consultants ou simples militants,participants à l’événement,ne peuvent ignorer les chiffres alarmants.
Les ventes de vélos neufs sont en berne,« de −10 à −15 % en 2024 »,selon Patrick Guinard,de l’Union sport et cycle,qui réunit les entreprises du secteur. La société Arcade Cycles,qui assemble à La Roche-sur-Yon des vélos de ville,connaît une « stagnation des commandes »,admet Laurent Chaillot,son directeur commercial.
Après une dizaine d’années de forte hausse,la pratique du vélo stagne. Les outils de comptage disposés le long des axes cyclables,dont les données sont collectées par le Réseau vélo et marche,qui rassemble 450 collectivités territoriales,montrent pour 2024 une progression annuelle de seulement 1 % en ville,et une baisse de 3 % en milieu périurbain et rural. 2023 enregistrait encore une hausse de 6 % pour les zones urbaines,et une stagnation ailleurs. Certes,« la météo pluvieuse n’a pas aidé »,peut-on lire sur le site du réseau.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.