Nicolas Sarkozy,au palais de justice de Paris,le 6 janvier 2025. THIBAUD MORITZ / AFP Après vingt et un jours d’audience et une semaine de pause,le procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 va entrer,lundi 3 mars,dans sa dernière phase,avec l’examen de complexes montages financiers avec des comptes offshore,mais il est déjà possible de tirer quelques éléments de ces longs débats.
Nicolas Sarkozy l’a répété sur tous les tons : il n’a pas touché un dinar du dictateur libyen,Mouammar Kadhafi,et,s’il existe des preuves du contraire,qu’on les lui présente. « Dix ans de calomnies,quarante-huit heures de garde à vue,soixante heures d’interrogatoire,dix ans d’enquête,quatre mois devant le tribunal,s’est emporté l’ancien président de la République,le 6 janvier. J’affirme,comme je l’ai fait au début de la procédure,vous ne trouverez jamais,jamais,non pas un euro libyen,mais pas un centime libyen. » Ses proches,un par un,ont présenté des justifications plus ou moins crédibles aux faits reprochés. Pourtant,mis bout à bout,ces épisodes dressent un tableau un peu inquiétant pour l’ancien chef de l’Etat.
Il vous reste 88.4% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.