La présidente mexicaine,Claudia Sheinbaum,lors de sa conférence de presse au Palais national,à Mexico,mardi 4 mars 2025. ALFREDO ESTRELLA / AFP L’entrée en vigueur des droits de douane de 25 % imposés par le président américain,Donald Trump,sur les produits mexicains et canadiens,mardi 4 mars,n’a pas provoqué le « mardi noir » redouté au Mexique : la Bourse est restée stable,et le peso mexicain a même récupéré d’une chute induite par l’annonce de la Maison Blanche,lundi. Dans les discours,cependant,la déclaration de « guerre commerciale la plus stupide »,comme l’a qualifiée le Wall Street Journal fin janvier,a soulevé une vague d’indignation chez le premier partenaire commercial des Etats-Unis.
Pour la douzième économie mondiale,l’enjeu des droits de douane touche à la démesure : en 2024,le Mexique a destiné près de 85 % de ses exportations – plus de 490 milliards de dollars (460 milliards d’euros) – aux Etats-Unis,avec lesquels les échanges commerciaux ont dépassé les 770 milliards de dollars. Chaque minute,près de 3 millions de dollars de marchandises traversent les 3 000 kilomètres de frontière qui séparent les deux pays ; des pans entiers de l’économie du Mexique sont destinés à l’exportation,notamment la production automobile ou une partie de l’agriculture,et un tissu d’entreprises et d’infrastructures s’est installé des deux côtés de la frontière durant trente ans de libre-échange.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.