Au Mobile World Congress,à Barcelone (Espagne),le 4 mars 2025. JOSEP LAGO / AFP Son nom s’affiche partout au Mobile World Congress de Barcelone qui s’est ouvert lundi 3 mars en Espagne : le logo de Nvidia est mis en avant sur le stand de chaque exposant qui peut se prévaloir d’un partenariat avec le fabriquant américain de semi-conducteurs. L’an dernier,ce dernier est un temps devenu la compagnie à la plus grande capitalisation mondiale (plus de 3 300 milliards de dollars),grâce au rôle central qu’elle a pris dans la révolution de l’intelligence artificielle (IA). Jeudi 27 février,il annonçait un chiffre d’affaires annuel record de plus de 130 milliards de dollars (+ 114 % par rapport à l’exercice précédent).
Les autres acteurs du secteur des semi-conducteurs aimeraient imiter son succès,en surfant eux aussi sur la vague de l’IA. Celle-ci représente une réelle opportunité pour un secteur qui a traversé un trou d’air après la période de crise liée à la pandémie de Covid-19 durant laquelle les consommateurs se sont suréquipés. 2024 a commencé à marquer une reprise avec notamment un rebond des revenus mondiaux des smartphones (+ 5 % par rapport à 2023),après deux années de baisse,selon un rapport du cabinet Counterpoint.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.