Une caisse de charges d’obus lors de la visite d’Emmanuel Macron à l’usine de poudres et d’explosifs Eurenco à Bergerac (Dordogne) le 11 avril 2024. LUDOVIC MARIN / AFP Souveraineté,relocalisation,production de masse… Voilà maintenant cinq ans que ces termes font partie du quotidien. Apparus lors de la crise liée à la pandémie du Covid-19 qui a révélé en 2020 la fragilité du système de santé,ces mots prennent toute leur ampleur à la suite du déclenchement de la guerre en Ukraine par la Russie en février 2022.
« Nous entrons dans une économie de guerre,annonçait Emmanuel Macron quatre mois plus tard. Cela va nous obliger à investir davantage pour les Etats,à être plus exigeants avec les industriels ; pour ces derniers,à être encore plus innovants,plus rapides ; à changer parfois le mode de relations pour pouvoir répondre beaucoup plus rapidement aux besoins et aider à avoir des équipements qui correspondent aux besoins parfois de court terme de l’armée. »
Depuis,cette notion revient en force dans les débats,suscitant de multiples interprétations,jusqu’aux plus anxiogènes. D’où l’importance de la définir. « L’économie de guerre,comme elle est considérée aujourd’hui en France,n’est pas une économie de temps de guerre,mais une économie qui se prépare à ne pas subir en cas de crise,précisait le délégué général pour l’armement (DGA),Emmanuel Chiva,le 4 décembre 2024,lors de son audition à l’Assemblée nationale. Cela passe évidemment par les acteurs économiques de la défense,mais pas seulement. Il s’agit aussi de passer d’un modèle de temps des dividendes de la paix à un modèle d’engagement qui,à la différence des années précédentes,peut être probable et surtout non choisi. »
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.