Photo d’illustration. STOCK4B / GRAPHICOBSESSION « J’avais peur de rester prof toute ma vie,de la grande machine qu’est l’éducation nationale,et des conditions de travail des fonctionnaires »,raconte Clémence,professeure dans un collège de banlieue parisienne. Depuis six ans maintenant,cette trentenaire renouvelle chaque année son contrat,sans volonté d’être titularisée. Enfin… jusqu’à ce qu’elle se rende compte que ses collègues bénéficiant du statut de fonctionnaires voient leur carrière progresser,et qu’elle est moins protégée que les salariés du privé,notamment en cas de chômage.
Aujourd’hui,la voilà admissible aux épreuves orales du Capes,et elle espère devenir à son tour fonctionnaire. « Les étudiants connaissent mal la fonction publique et ont tendance à surestimer les désavantages de travailler pour elle »,pointe Emmanuelle Prouet,coautrice d’un important rapport de France Stratégie (organisme de réflexion rattaché à Matignon) intitulé « Travailler dans la fonction publique. Le défi de l’attractivité ».
Dérogatoire,le recours aux contractuels s’est pourtant installé massivement dans la fonction publique d’Etat,territoriale et hospitalière,passant au global de 17 % des effectifs en 2011 à 22 % en 2022,selon la direction générale de l’administration et de la fonction publique. L’augmentation se fait sentir en proportion,mais aussi en volume,puisque les effectifs de contractuels ont bondi de 36,6 % au moment où le nombre de fonctionnaires s’est tassé de 0,6 % sur la même période.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.