Laure Bereni travaille depuis une quinzaine d’années sur les politiques diversité,égalité,inclusion en entreprise,dont le handicap fait partie,en France et aux Etats-Unis. Ces programmes visent à combattre les discriminations,à diffuser une culture d’égalité et à corriger des inégalités structurelles – notamment entre les personnes handicapées et valides. La sociologue est l’autrice du Management de la vertu. La diversité en entreprise à New York et à Paris (Les Presses de Sciences Po,2023).
Dans ce contexte global,les politiques du handicap ont une place particulière. Elles ont pris leur essor après l’Americans with Disabilities Act (1990),qui étend les protections du droit antidiscriminatoire aux travailleurs handicapés. Au départ,les employeurs ont construit leurs politiques en référence à la législation,pour repousser les risques de procès. Mais le handicap a été par la suite intégré à la rhétorique du business case for diversity (argumentaire économique de la diversité). En 2018,le cabinet Accenture complétait sa série d’études sur les avantages économiques de la diversité par un rapport intitulé « Getting to Equal : the Disability Inclusion Advantage » (« vers l’égalité : l’avantage de l’inclusion des personnes handicapées »).
Il vous reste 69.28% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.