Livre. Répandue et généralement louée,la décision collective a bonne réputation : en groupe,pense-t-on,l’information circule,les cerveaux se frottent,les idées émergent… Aristote,déjà,vantait cette pratique. « Il est possible que de nombreux individus,dont aucun n’est un homme vertueux,quand ils s’assemblent soient pourtant meilleurs (…) non pas individuellement,mais collectivement »,écrivait-il dans Les Politiques (Flammarion,2015).
Pourtant,est-on toujours meilleur à plusieurs ? « La réponse est non »,affirment le professeur d’économie comportementale et de politiques publiques à Harvard Cass R. Sunstein et le professeur de science comportementale à l’université de Chicago Reid Hastie dans Cessons d’être des moutons ! Du bon usage de l’intelligence collective (Flammarion,« Clés des Champs »,288 pages,11,50 euros) - traduction française inédite de leur livre Wiser : Getting Beyond Groupthink to Make Groups Smarter (Harvard Business Review Press,2014). Et les auteurs d’insister : « Dans la vraie vie,les débats entraînent souvent les gens dans la mauvaise direction. »
En s’appuyant sur l’économie et la psychologie comportementales,ils décryptent les failles du fonctionnement des groupes. Si les individus font de nombreuses erreurs,ces dernières sont rarement corrigées à plusieurs. Pire,elles sont souvent amplifiées : les groupes ont de plus grandes difficultés de planification ; ils privilégient la pensée rapide,émotionnelle et intuitive,plutôt que la pensée lente,calculatrice et délibérative…
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.