Le porte-parole de la Jeune Garde,Raphaël Arnault,lors d’un rassemblement en soutien au collectif Urgence Palestine et à la Jeune Garde,à Paris,le 6 mai 2025. ABDUL SABOOR / REUTERS Est-ce l’une des répercussions du duel entre le député Les Républicains (LR) de Haute-Loire Laurent Wauquiez et le ministre de l’intérieur,Bruno Retailleau,pour le congrès des Républicains qui se tient les 17 et 18 mai ? Le député La France insoumise (LFI) du Vaucluse Raphaël Arnault en est convaincu : la procédure lancée par le ministre de l’intérieur,fin avril,pour dissoudre son collectif,la Jeune Garde antifasciste,ainsi qu’Urgence Palestine,est un symptôme de la « course à la radicalité et à l’absurdité » que mènent les deux hommes pour le fauteuil de patron de la droite.
Le scalp serait politiquement intéressant pour le ministre de l’intérieur,qui a fait de la gauche et de LFI son premier adversaire. « Je veux être le chef de parti d’une droite qui tiendra tête à la gauche »,a-t-il clamé lors de sa tournée auprès des militants.
Porte-parole de la Jeune Garde,Raphaël Arnault a été candidat aux législatives de 2024 à Avignon sous les couleurs du Nouveau Front populaire (NFP) après avoir été « fiché S » – ce qui signifie que ses déplacements ont été,à un moment donné,surveillés par les forces de l’ordre. Du pain bénit pour Bruno Retailleau,pour qui l’organisation est « un mouvement qui légitime le recours à la violence y compris contre les forces de l’ordre ». « Cela fait des années que les groupes néonazis nous menacent »,proteste Raphaël Arnault,dénonçant de « prétendues violences ».
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