La vice-présidente de la CFTC,Pascale Coton,et le président de la CFTC,Cyril Chabanier,à Matignon,à Paris le 26 septembre 2024. JULIEN DE ROSA/AFP Souvent traités comme de simples figurants depuis l’arrivée à l’Elysée d’Emmanuel Macron,les syndicats et le patronat vont,peut-être,regagner du pouvoir. Cette perspective a été esquissée,jeudi 15 mai,lors de la 11e séance de négociations sur les retraites,consacrée au pilotage de notre système par répartition. La question posée est de savoir de quelle manière les partenaires sociaux seraient susceptibles de prendre les rênes de l’ensemble des régimes des salariés. Une piste ardue à mettre en œuvre,en particulier parce qu’elle implique de redéfinir le rôle du gouvernement et du Parlement.
A l’heure actuelle,il existe une quarantaine de caisses de retraite distinctes en France. Dans cet archipel,les organisations de travailleurs et d’employeurs sont aux commandes de l’Agirc-Arrco,le dispositif complémentaire des salariés,dont le poids est très significatif (environ un quart des prestations servies à tous les pensionnés).
L’hypothèse examinée jeudi consisterait à donner des prérogatives accrues aux syndicats et au patronat sur le fonctionnement des régimes de base du privé,c’est-à-dire principalement la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (CNAV). Ils y siègent déjà,en étant membres du conseil d’administration,mais c’est l’Etat qui est le chef d’orchestre,par le biais – entre autres – des lois de financement de la Sécurité sociale (LFSS) votées chaque année par l’Assemblée nationale et par le Sénat.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.