A Nantes,près de la cathédrale,le 12 juin 2024. LOIC VENANCE / AFP Le moral des agents immobiliers nantais est en berne. Pourtant,avec son château emblématique,ses bords de Loire,ses rendez-vous culturels,comme La Folle Journée ou Les Machines de l’île,Nantes (325 000 habitants) a de quoi séduire. A deux heures de Paris en TGV et à moins d’une heure du littoral,la ville a même été présentée comme l’une des plus agréables d’Europe par le magazine Time en 2004.
Cette attractivité a contribué à faire monter les prix de l’immobilier,avec une hausse de 27 % ces dix dernières années,selon le site d’estimation et d’annonces Meilleurs Agents. « Tous les biens immobiliers se vendaient et le Covid-19 nous a amené des TGV entiers de Parisiens qui voulaient s’installer à Nantes »,explique Pascal Di Domenico,directeur d’agences chez Era.
Pour autant,depuis 2022,le marché s’est bloqué et ne semble pas redémarrer,contrairement à d’autres villes de la région,notamment celles situées sur le littoral. Les prix nantais ont pourtant diminué ces dernières années : – 15 % ces deux dernières années,selon Meilleurs Agents,mais « par endroits,la baisse atteint 20 % »,précise Stanley Kollen,conseiller IAD à Nantes. Les prix moyens se situent désormais sous les 3 500 euros du mètre carré pour les appartements et autour de 4 000 euros du mètre carré pour les maisons.
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