Le ministre de la justice,Gérald Darmanin,lors de la présentation du projet de la future cité judiciaire à Saint-Laurent-du-Maroni,en Guyane,le 18 mai 2025. RONAN LIETAR / AFP Un bagne 2.0 ? C’est ainsi qu’ont été perçues par le personnel politique guyanais les annonces de Gérald Darmanin,en déplacement du samedi 17 au lundi 19 mai dans le département amazonien de 300 000 habitants. Le ministre de la justice a révélé,samedi,au Journal du dimanche,sa volonté de créer un quartier de haute sécurité au sein de la future prison de Saint-Laurent-du-Maroni (ouest) afin de « mettre hors d’état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic ».
Sur les 495 places prévues dans cette prison,60 seront réservées à des pontes du narcotrafic,a précisé le ministre,et « quinze places » seront « dédiées aux islamistes/radicalisés » condamnés pour terrorisme djihadiste,un profil de détenu inexistant en Guyane.
Il n’en fallait pas plus pour déclencher un début de polémique,alors que la future prison de Saint-Laurent doit permettre de faire baisser la surpopulation carcérale – actuellement à 134,7 % – du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly (centre),l’unique prison de Guyane,où 1 080 détenus pour 616 places théoriques sont enfermés. « Ce dont on a besoin,c’est d’un nouveau quartier mineurs,pas d’un QHS [quartier de haute sécurité] pour islamistes »,a fustigé lundi,en marge de la visite du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly par le ministre,Manuella Dimanche,surveillante pénitentiaire syndiquée à l’UTG-CGT.
Il vous reste 72.75% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.