Catherine Vautrin,ministre du travail,de la santé,des solidarités et des familles,dans les jardins du ministère,à Paris,le 4 avril 2024. KAMIL ZIHNIOGLU POUR « LE MONDE » « Elle est là,Simone ! » Catherine Vautrin attrape un livre sous une pile d’ouvrages dans son grand bureau d’angle avec vue imprenable sur la tour Eiffel. Sur la couverture,une photo de Simone Veil (1927-2017),toute jeune femme. La ministre du travail,des solidarités et des familles ne manque guère une occasion de raconter ses liens avec la ministre qui a donné son nom à la loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en 1975,qu’elle a rencontrée en 2004 et qui lui a apporté son soutien à certaines élections dans son fief de Reims. Et qui demeure son modèle. « Vous imaginez ce que cela a dû être pour Simone de défendre l’IVG à l’époque ? »,s’exclame-t-elle. Faut-il y voir une projection personnelle ? « Je ne suis pas une Simone Veil aux petits pieds,balaie Catherine Vautrin,devant un Coca light,le 7 mai. Je n’ai pas cette prétention ! »
Elle ose pourtant le rapprochement. « Il y a des rendez-vous avec la société que l’on n’a pas le droit de louper. Ce fut le cas avec l’IVG. C’est la même chose avec la loi sur la fin de vie,poursuit-elle. On doit se montrer en capacité de répondre à une attente sociétale,tout en étant dans le respect de la vie. Et conscients que la décision qui sera prise à la fin restera vertigineuse. »
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