Alain Le Grix de la Salle,président d’ArcelorMittal,lors de son audition par la commission sur les défaillances des pouvoirs publics,à l’Assemblée nationale,à Paris,le 20 mai 2025. ERIC TSCHAEN/REA Le PDG d’ArcelorMittal France l’a répété à plusieurs reprises : « La France est et reste un pays-clé pour le groupe. » Auditionné mardi 20 mai par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la multiplication des plans de licenciement,Alain Le Grix de la Salle,le dirigeant de la filiale française du géant mondial de l’acier,a tenté de rassurer.
Le défi est de taille,alors que le groupe,qui emploie 15 000 salariés en France,a annoncé,le 23 avril,un plan de suppression de plus de 600 postes sur sept de ses 40 sites,dont l’aciérie de Dunkerque (Nord),sa plus importante dans le pays. Les syndicats des salariés,qui réclament pour certains la nationalisation des activités françaises du groupe,accusent la multinationale de mener depuis plusieurs années une « désindustrialisation silencieuse » dans l’Hexagone,pour délocaliser à terme la production vers des pays jugés plus rentables,comme les Etats-Unis ou l’Inde.
M. Le Grix de la Salle a reconnu devant la commission n’avoir pas informé Emmanuel Macron des futures suppressions de postes lorsqu’il a été reçu « mi-mars » à l’Elysée par le chef de l’Etat,avec Lakshmi Mittal,le président exécutif de la multinationale,pour discuter du plan d’aide européen à la sidérurgie. « Ce n’était pas l’objet de la réunion avec le président »,a-t-il expliqué,ajoutant qu’à ce moment-là le plan de réorganisation envisagé depuis « fin février,début mars » n’était « pas finalisé ».
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