Emmanuel Macron,à une table ronde sur l’intelligence artificielle,lors du sommet Choose France,au château de Versailles,le 19 mai 2025. KAMIL ZIHNIOGLU POUR « LE MONDE » Une puissance électrique allant jusqu’à 1,4 gigawatt (GW) en 2030,soit presque autant que la centrale nucléaire EPR dernier cri de Flamanville (1,6 GW) dans la Manche,et 8,5 milliards d’euros d’investissement… L’un des projets de centres de données annoncés lundi 19 mai,à Versailles,lors du sommet Choose France – organisé par l’Elysée –,qui accueille les dirigeants de grandes entreprises étrangères,assume une forme de gigantisme : il promet « le plus grand campus d’intelligence artificielle [IA] d’Europe »,vante ainsi le communiqué de l’Elysée.
L’alliance de partenaires réunis dans un joint-venture spécifique est également inédite : on y trouve la start-up d’IA générative française Mistral AI,le fonds d’investissement des Emirats arabes unis consacré à l’IA MGX,l’américain leader mondial des processeurs pour IA Nvidia,ainsi que le groupe de construction Bouygues,le spécialistefrançaisde la fibre optique Sipartech,la Banque publique d’investissement BPI,les acteurs de l’électricité EDF et RTE et,enfin,l’Ecole polytechnique.
Non encore dévoilé,le site sera situé en Ile-de-France. La construction devrait débuter au second semestre 2026,et la mise en service d’ici à 2028.
Il vous reste 79.15% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.