Devant un distributeur automatique de Bitcoin,dans un centre commercial de Madrid,le 7 mars 2025. THOMAS COEX / AFP Montée des tensions commerciales,pression sur les finances publiques,défiance vis-à-vis du dollar et de la dette publique américaine : dressé par la Banque centrale européenne (BCE),l’inventaire des principaux facteurs susceptibles d’affecter la stabilité financière dans la zone euro recoupe les grands thèmes de l’actualité économique des derniers mois.
Mais la nouvelle édition de la « revue de stabilité financière » publiée mercredi 21 mai donne aussi à l’institution de Francfort (Allemagne) l’occasion de pointer des risques qui ne sont pas,pour l’instant,au centre des écrans radar,et parmi eux ceux liés à l’essor des cryptoactifs.
« Certains acteurs de marché considèrent les cryptos comme une nouvelle classe d’actifs mais cela comporte des risques. Et ce que nous pouvons faire,c’est attirer l’attention des acteurs de marché,des investisseurs,sur ces risques et sur la volatilité »,explique Luis de Guindos,le vice-président de la BCE.
Rien d’alarmant à ce stade,reconnaît l’institution,mais le développement rapide de ce marché,dont la valeur globale a culminé à plus de 3 700 milliards de dollars (3 260 milliards d’euros) en 2024,et « l’interconnexion croissante avec la finance traditionnelle » justifient bel et bien à ses yeux une surveillance accrue.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.