Bernard Arnault,PDG de LVMH,lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires,à Paris,le 17 avril 2025. GONZALO FUENTES/REUTERS « Je suis un peu choqué. » Lors de son audition devant la commission d’enquête sur l’utilisation des aides publiques aux grandes entreprises,au Sénat,mercredi 21 mai,Bernard Arnault a commencé par tancer son rapporteur,Fabien Gay,élu de Seine-Saint-Denis,membre du groupe communiste,républicain,citoyen et écologiste,et directeur du journal L’Humanité.
Le matin même,sous le titre « Le luxe sabre l’emploi »,le quotidien a « trouvé opportun »,a ironisé M. Arnault,de consacrer sa une à la suppression par LVMH de 1 200 postes au sein de la division vins et spiritueux,annoncée le 30 avril. « C’est précisément le contraire »,a fait valoir le PDG et fondateur du groupe de luxe,avant de préciser que ces mesures sont prises sans licenciements,en renonçant au remplacement de salariés sur le départ.
« Compte tenu de la conjoncture,nous ne pouvons conserver le même nombre d’emplois »,a fait valoir le PDG du groupe qui salarie 9 400 personnes au sein de sa division vins et spiritueux. Connu pour le cognac Hennessy et le champagne Moët et Chandon,ce pôle de marques a enregistré une baisse de chiffre d’affaires de 11 % en 2024,à 5,9 milliards d’euros. Et les ventes ont continué de plonger au premier trimestre 2025 avec un recul 9 %.
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